Impact du numérique : Hugo est le gagnant du défi Num’Energie

500 Watts-heure d’énergie humaine générés en moins d’un mois, c’est le défi qu’Hugo a relevé en pédalant sur les bornes de recharge de téléphone portable ILO pour le défi Num’Energie sur l’impact du numérique. 500 Watts-heure, cela équivaut à la consommation d’1 h de vidéo en streaming ou de 50 recharges de téléphone portable. Une belle performance qui correspond aussi à 125 kilomètres.

Élève de seconde au Lycée des Métiers Sully à Nogent-le-Rotrou, Hugo suit un bac Pro Maintenance des systèmes de production connectés. Il a su s’entourer d’une équipe de 16 personnes au sein du lycée pour le défi Num’Energie. Ensemble, ils ont généré 1078 Wh en moins d’un mois pour le lancement des deux pédaliers de recharge de téléphone ILO. Félicitations !

 

Que penses-tu des bornes de recharge de téléphone ILO ?

J’ai découvert les pédaliers quand ils ont été installés au lycée début mars. Le 1er jour, nous avons eu l’information par les élèves éco-délégués mais aussi par Mme Berthault, la proviseure du lycée. Je me suis dit que ces machines pourraient me servir à faire du sport. Je voulais lier l’utile à l’agréable car je n’ai pas le temps de faire du sport le soir. J’ai un temps de trajet assez long entre chez moi et le lycée, je fais 25 min de train puis 10 min de marche à pied.

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à pédaler ?

J’ai eu envie de faire du sport car je suis quelqu’un qui a de l’embonpoint. Quand j’ai chargé l’application ILO by LudikEnergie, j’ai vu le classement en consultant les scores du défi et ça m’a donné envie de participer à fond. Au lycée, nous avons eu un prof absent, j’en ai profité pour pédaler un peu plus et puis ça change les idées.

Quand nous n’avons pas cours, nous avons deux espaces à disposition : soit la maison des lycéens avec un babyfoot ou alors la salle d’études. Les deux pédaliers sont installés côte à côte sous le préau près de la loge, c’est un des seuls endroits extérieurs couverts. Au départ, mes amis sont venus me taquiner en buvant des chocolats chauds. Nous en avons tous profité pour recharger nos téléphones lorsque je pédalais. Une borne de recharge de téléphone ILO peut charger simultanément trois téléphones grâce aux prises USB. Si nous étions plus nombreux, alors une autre personne se mettait à pédaler pour m’accompagner et finalement en chargeant l’appli, certains ont pris goût à pédaler et voir en direct leur production d’électricité.

Normalement, nous ne sommes pas autorisés à recharger nos téléphones au lycée. Mais, depuis que l’équipe éducative nous a vu utiliser les bornes de recharge ILO, ils ont compris que nous en avons vraiment besoin. Ils nous ont autorisés à recharger nos téléphones.

 

Que dirais-tu à ceux qui ne connaissent pas ou n’utilisent pas encore les bornes ILO ?

Pour faire un peu de sport, c’est très pratique pendant les temps passés au lycée. Participer au défi m’a motivé et j’ai vu que d’autres élèves de mon lycée ont eu envie de tester les bornes. Et puis cette activité m’a permis de passer du temps avec d’autres personnes puisque j’ai pu partager les points de recharge USB pour charger aussi leurs portables.

 

Quel est ton écogeste pour sauver la planète ?

Il y a beaucoup d’informations sur l’environnement et je suis un peu perdu. Les chaines d’informations n’approfondissent pas les sujets sur l’écologie. Je ne sais pas toujours comment lutter contre les pollutions. Le défi sur le numérique était intéressant, j’ai appris des choses. Dès la 6ème au collège, j’ai eu des temps de vie de classe où nous avons parlé des économies d’énergie. À la maison, je m’organise pour en faire. Aujourd’hui, je fais attention à l’utilisation de l’électricité. Par exemple, j’allume mon ordinateur pour 1h, je fais ce que j’ai prévu et ensuite je l’éteins pour le reste de la journée. Et maintenant, je recharge aussi mon téléphone au lycée en pédalant.